Comment s'y retrouver...

Ce blog est consacré à la généalogie. Il complète et illustre par des récits, documents et images l'arbre qui est en ligne avec Généanet.
Dans les "messages du blog" vous retrouverez des documents, récits ou photos sous forme de notes.
Les thémes d'études plus précis sont placés à votre droite sous la rubrique "Publications" ;

exemple les "Chroniques familiales" document qui constitue le document central et le socle de ce retour vers le passé.

"Nous devons recevoir, dès une certaine heure,tous nos parents arrivés de si loin et assemblés autour de nous" Marcel Proust , " La Prisonnière" (à popos de sa filiation et du passé de ses parents)





Important ! vous pouvez consulter l'arbre généalogique de la famille sur le site de généanet, un clic sur le lien suivant et on y est !

http://gw5.geneanet.org/ral30_w

Visiteurs n'oubliez pas d'aller voir les dernieres news sur le site de Pierre Albrecht : http://pierrealbrecht30140.blogspot.fr/


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mercredi 25 novembre 2015

Hissette Maurice 1894 - 1915

HISSETTE Maurice   
1894 – 1915 Mort pour la France

  

Dans le cadre du
centenaire de la guerre 1914 – 1918 , nous reprenons ici une chronique initiée il y a un an avec le récit de la destinée funeste de Edouard Hissette, tué à l'ennemi le 20 août 1914 lors de la bataille de Morhange.

 
Aujourd'hui, c'est la mémoire de Hissette Maurice qui sera rappelée.





(pour voir la suite , un clic sur "plus d'infos ci dessous...)

mardi 22 septembre 2015


Et si on parlait de la Fête de la Mirabelle...
 
La mirabelle , comme la questche évoquent dans nos têtes de lorrain des images, des odeurs de cuissons de tartes... mais aussi de liqueurs "aromatiques" ...parfois assez fortes en degrés !
 
 
Ma grand mère maternelle nous a laissé la mémoire de ces tartes … pas des petites.. des grandes faites pour notre gourmandise d'enfant... déjà les fruits étaient dressés sur le plateau avec harmonie ...Ainsi les quartiers de questches coupés en quatre étaient rangés avec minutie, en rangs serrés sur leur tranche extérieure, la pulpe dressée … Et quand le four était chaud, ce n'est pas une tarte ( « ein chaudy ») qui était enfournée, mais au moins trois... voir quatre, suivi d'une brioche torsadée... « un krantz  kuchen ».

Lors de nos vacances dans la région de Saumur à la fin des années 50, ma mère se lançait parfois dans la confection quasi industrielle de tartes au grand étonnement des voisins des logements du couvent de St Anne où nous étions hébergés, la famille Portier, le couple Besnier...

Et puis il y avait aussi les « marbrés »… qui nécessitaient une préparation de la pâte avec beaucoup d'huile de coude. Moulinex n'avait pas encore présenté son mixer au Salon des Arts Ménagers. C'est ainsi que nous nous retrouvions, alignés à 3 ou 4 gamins sur de méchantes chaises, un récipient calé entre nos jambes, remuant une pâte résistante pendant que ma mère distribuait les différents ingrédients....

Seul problème, dans le logement de Daniel Moreau,hormis un méchant gaz à deux feux , … il n'y avait pas de four. Qu'à cela ne tienne. Celui du boulanger de St Florent (partie basse de la commune de St Hilaire – St Florent ) y pourvoirait...et cela gracieusement.

Et c'est ainsi que certains jours, en fin de matinée, une horde de gamins, les trois fils Portier, Paul, moi même tenant à bout de bras qui un ou deux plateaux de tarte, un moule rempli de pate à brioche bien levé, devalait les petites sentes et les ruelles étroites qui menaient de la partie haute (St Hilaire) à la partie basse de la ville … gare aux passants qui ne s'écartaient pas !

Deux heures après, notre équipage retournait récupérer les tartes, les marbrés, les brioches qui avaient été placés dans le four après la cuisson des pains (chaleur descendante)... Mais parfois, le contrôle de la cuisson n'avait pas été très pertinent.... et devant des bords de tarte qui avaient pris la teinte de notre charbon lorrain, nous avions droit à ce commentaire un peu plaintif du boulanger.... « le four était un peu chaud » …

Qu'à cela ne tienne, le retour prenait une tournure victorieuse... pour passer ensuite à la partie dégustation...
 
 

La fête de la Mirabelle c'est aussi la réception en 2002 des « Miss » à l'Hotel de Gournay, siège du restaurant du 3 ème âge. Papy y avait été requis dans le comité de réception …





















Enfin, c'est Pierre en mission dans le cadre de son stage estival de journalier au sein de la rédaction du Républicain Lorrain et qui avait commencé à « plancher » sur une suite d'interviews des « Miss » 2004...

Extrait du livret "2004 - l'Eté Messin - edition  décembre 2014

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vendredi 19 juin 2015

Waterloo , Napoleon .. et Jean Nicolas Hissette

En cet anniversaire de la bataille de Waterloo...(juin 1815)nous ouvrons une nouvelle page de l'Histoire incarnée par notre ancêtre Jean Nicolas Hissette  ...
extrait du registre matricule du 133me régiment d'infanterie de ligne
mentionnant l'incorporation de Jean Nicolas
Ce dernier est né le  27 septembre 1793 à Freistroff.    Il est le fils de  Jacques Hissette dont on retrouvera entr'autres le paraphe au bas du cahier de doléances de Freistroff, Diding et Guiching en  mars 1789.    

Son grand père, François Hissette avait installé cette lignée familiale vers 1710 dans la commune d'Anzeling où l'on retrouve sa trace dans de nombreux actes marquant la vie de cette communauté villageoise en pleine reconstruction après les  vicissitudes du siècle précédant marqué par de nombreux conflits (guerre de trente ans), les épidémies, la famine...
Jean Nicolas fait partie de cette longue lignée de cordonniers qui s'est poursuivie  jusqu'à la génération précédente, celles de nos oncles, Pierre et Oscar....

Pour la suite... un clic sur le lien ci après

http://albmailhiss.blogspot.fr/p/en-cet-anniversaire-de-la-bataille.html

ou ouvrir la "page" correspondante ~ ci contre à droite ... à lire
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dimanche 10 mai 2015

Commémoration de la Libération 1945 - 2015

Modeste participation à cette expo à Saint Sébastien (c'est juste à coté de Générargues... des voisins amicaux !)
Or donc, les casques de la dernière guerre, recueillis au gré des tribulations  familiales ont trouvé  une place dans  cette exposition ;
- un casque US d'un capitaine tué le 20 septembre 1944 à Kédange sur Canner devant le domicile de la grande tante Sophie Banquet (née Hissette). Ce soldat a été atteint par un ricochet de balle alors que son  groupe progressait dans la rue en s'abritant derrière un blindé....C'est ma grande tante qui me l'a remis.....
- un casque des armes blindés françaises en 1939 /1940 et qui a été récupéré à Saumur et plus précisément dans la remise du logement de Daniel Moreau, amis de déportation de mes parents. Ce casque est rattaché aux combats autour des ponts de Saumur de du 19/20 juin 1940.....
- un autre casque de GI US
- un casque allemand siglé de la marque sinistre SS. Ce casque traversé par un éclat et plusieurs orifices de balles a été trouvé au fort de Illange, terrain militaire  (à coté de Yutz - Moselle)  où nous faisions, enfants des incursions, fascinés et intrigués  par l'endroit et les interdits (plusieurs rappels à l'ordre à mes parents par les "autorités") en raison de la présence de munitions non explosées... 
Il y a aussi un autre casque allemand, très rouillé, non exposé et qui a été récupéré sur un piquet de champ au bord de la nationale qui conduisait à Nancy, juste avant Pont à Mousson...
Ce casque avait éveillé notre curiosité lors des passages que nous faisions régulièrement afin de rejoindre mon frère qui faisait ses études à Nancy, à l'Ecole supérieure de Radio Electricité...
Et donc, un jour, n' y tenant plus, nous avons subtilisé ce "trophé" qui a défaut de servir d'épouvantail devait susciter des sentiments mêlés aux touristes d'origine allemande qui empruntaient cette route... On en était pas encore à la réconciliation
Article du Midi Libre présentant l'exposition


Panneau de présentation des casques, accompagnés de voitures et blindés  miniatures
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samedi 25 avril 2015

Le temps...et les souvenirs qui reviennent comme s'épluchent les oignons, couche par couche...

"Le grenier et ses cagibis en planches remplis de bric à brac et de toiles d'araignées... Je vois les taches de soleil. Une odeur vint me frapper le visage comme si c'était une tombe qui venait de s'ouvrir. Un nuage de poussière qui dansait dans l'air...

...Cette cachette m'attirait encore et toujours. La lucarne ouvrante libérait le regard sur des arrières cours, des marronniers, le toit en carton goudronné d'un appentis, des jardins minuscules, des remises à moitié couvertes, des tringles à battre les tapis, les cages à lapin, jusqu'aux maisons, là bas, de la Luisenstrasse..."

..."Le temps se dépose, couche par couche. Ce qu'il recouvre, on ne le découvre tout au plus que par des interstices. Et c'est à travers  pareille fissure du temps, qui ne s'élargit qu'avec effort, que je nous vois, moi et lui (l'enfant) en même temps...".


Günter Grass - Pelures d'Oignon
 

A Basse Yutz, dans la maison parentale, 31 Rue Nationale, adossée à la cité ouvrière des "Chemins de Fer", en face de la brasserie de Yutz, il y avait au dernier étage, au bout d'un escalier en bois, un grenier ressemblant à celui décrit par Günter Grass.1  La maison construite au début de ce siècle selon les normes en vigueur dans toute l'Europe centrale était dotée de ce genre de grenier, poussiéreux, avec des réduits séparés les uns des autres par des planches ajourées et dans lesquels les occupants, locataires et propriétaire disposaient de ces espaces pour y faire sécher le linge sur des fils de fer lorsque une météo trop peu clémente ne le permettait pas dans le jardin....

La lecture de Pelures d'Oignon2 a ré ouvert cet "espace temps", restituant un court instant, des odeurs, une impression et dans cette lumière filtrée, l'ombre de ma mère suspendant le linge....et que j'observais, jeune enfant, troublé par l'endroit....
 

1 Prix Nobel de litterature en 1999, auteur politique et critique controversé, décédé le 13 avril 2015
2 Ouvrage en partie autobiographique ; « quand la littérature devient un antipoison contre l'oubli » (wikipédia). L'extrait de Pelure d'oignons (qu'on épluche comme les strates de souvenirs) ci dessus fait référence aux années 40, l'auteur qui réside à Dantzig a une dizaine d’années.


La maison 31 route Nationale à Basse Yutz (photo prise avant la dernière guerre)
 
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jeudi 19 mars 2015

D'une éclipse à l' autre ...

Une éclipse sera visible le 20 mars 2015....
Le 25 juillet 1748 une éclipse était observée depuis le Duché de Lorraine dont le souverain (et dernier en date) était alors ce cher Stanislas.

En 1748, François Hissette est âgé de 65 ans..... Il vit a Anzeling depuis les années 1708/1710. Il a pris pour épouse Anne Sabé, fille de Pierre Sabé qui est vigneron à Hestroff ( ce dernier  est originaire de Vigy).

François a bâti une maison sur un terrain que lui loue la communauté d'Anzeling et il y exerce le métier de maître cordonnier.  Il a  eu cinq enfant de ce premier mariage.
Anne, son épouse, née le 13 novembre 1691 décédera au début de l'année 1749.

Julianne, âgée de 22 ans en 1751, demandera son émancipation au procureur du roi (duc de Lorraine) afin de pouvoir céder des terres qui lui reviennent et acquérir la maison familiale.

Entre temps François s'est remariée (septembre 1749) avec Anne Marie Barbe dont il aura deux (peut être trois) enfants....
 
Jacques né le 7 septembre 1753 est notre ancêtre direct...
 
L'Histoire ne dit pas si à l'époque les "services sanitaires" avaient prodigués des recommandations pour les observateurs ( dans ma jeunesse, on apposait sur un bout de verre (vitre de préférence ) le "noir" d'une bougie - la fumée d'une bougie -  !)

Voir ci après relation de cet évènement
Extrait "Description de la Lorraine et du Barrois" publié en 1779 à Nancy


Ci contre, page de Garde de l'ouvrage
consulté aux archives départementales
de  Meurthe et Moselle en février 2015



On y apprend aussi que Voltaire est présent à la cour du roi Stanislas à Lunéville... Zadig sera d'ailleurs
publié à Nancy à la suite du séjour de Voltaire en Lorraine....


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jeudi 12 février 2015

Louise Hissette 1913 - 1985

Je viens de re découvrir le cahier de cours moyen de ma mère disparue en septembre 1985
il y a 30 ans ... déjà
Les exercices du cahier
journalier  sont datés
du mois de janvier 1928
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Louise va décrire... dans cet exercice de rédaction ....
 
 
 
 
 
  
etc......
 
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